la baston, en plein dedans

On s’engage dans le détroit, la fleur aux dents, on peut hisser les voiles car, autant il n’y avait pas de vent et la mer était d’huile avant d’arriver à Gib, autant on sent que ça vient, bonheur, plus besoin de moteur, fini ce bruit qui remplit le bateau aussi sûrement que la fumée de cigarette l’avant d’un avion à l’époque où on pouvait fumer dans les avions (les anciens se souviendront)

Le capitaine me fait prendre la barre pour nous mettre face au vent, une fois fait il enclenche le pilote automatique pour qu’on puisse manœuvrer tranquillou, on manœuvre tranquillou, soudain le bateau fait une embardée, le capitaine me crie je ne sais quoi, je lui dis quoi ? il me crie de reprendre la barre en râlant après moi que j’aurais dû savoir que si le bateau fait un embardée c’est qu’il a oublié de remettre le pilote automatique et que j’aurais dû reprendre la barre pour corriger d’emblée, je m’émeus, comment savoir qu’il a oublié de remettre le pilote et qu’il n’est pas en train de manœuvrer de son plein gré s’il vous plaît ? je le lui dis en reprenant la barre, il remet le pilote et continue à m’expliquer la vie, il n’est pas content du tout, et bien moi non plus je ne suis pas contente après tout, bataille, je me drape dans ma dignité, ramasse mes jupons virtuels sous mon bras et pars en trottant sur mes stilettos rouges (ça a vraiment plus de gueule comme ça, en vérité je suis en chaussures de pont, short et teeshirt trop larges et le cheveu ébouriffé, encore heureux que j’aie fait un masque hydratant cette nuit, ça m’a bien repulpé la peau du visage et mis de facto du baume au cœur, je suis très contente de ce masque)(j’ai toujours rêvé de stilettos mais j’ai les pieds trop larges et la démarche inadaptée ça sera pour dans une autre vie), descends dans la cabine en maugréant que je vais dormir un peu, j’ai dormi à peine plus de deux heures la nuit dernière, je me dévêts et file m’enfouir sous la couette, la tête dans l’oreiller pour ne plus rien voir ni entendre, il n’a qu’à se débrouiller tout seul ! bien sûr que j’espère qu’il va venir s’excuser, et oui, il arrive, me dit platement

  • je m’escuze, je suis fatigué, je suis désolé
  • moi aussi je suis fatiguée et j’ai besoin de dormir (et paf)

Peut mieux faire, je voudrais qu’il rampe à mes pieds en me suppliant de lui pardonner son innommable conduite, mais il remonte dans le cockpit, capitaine un jour, capitaine toujours – on lui rendra hommage (n.m. respectueuse déférence) car malgré tout, je connais peu d’hommes qui s’excusent aussi rapidement, voire tout court

je n’arrive pas à dormir, rumine soigneusement dans mon oreiller, l’entends qui mouline les winchs, trafique les appareils de nav’, je hisse un bras vers la boite de mouchoirs pour me moucher bruyamment, me voyant réveillée il revient vers moi et nous faisons la paix, bien sûr que nous sommes fatigués tous les deux et que la gestion de nos émotions s’en trouve affectée, il repart à la manœuvre et je me dis que je suis en train de louper le passage dans le détroit, que je dormirai quand je serai morte, saute dans un bermuda en jeans et un sweat jaune tout propres et fort seyants, c’est toujours plus facile d’affronter les évènements quand on sent belle (ou à peu près) …

et je sors dans le cockpit

le vent m’arrache presque la tête et je vois ce qui se passe dehors pendant que je faisais la mijaurée, le vent se déchaine ainsi que la mer, j’hallucine, cela n’a rien à voir avec tout à l’heure, on nous a téléporté ailleurs c’est certain, le capitaine a enfilé une veste et me dit va dormir, je réponds non ! qu’est-ce que je fais ? il me dit prends la barre le pilote déconne ! je prends la barre, il me donne le cap : le phare de la sortie du détroit en ligne de mire, ok capitaine, chaque vague m’en éloigne et je reviens vers le phare en barrant, le capitaine me dit qu’il va prendre un ris, ok capitaine, on prend un ris, le vent forcit, on arrive à 40 nœuds, on prend un autre ris, puis un 3ème, le bateau est secoué comme une coque de noix dans un jacuzzi, je dis au capitaine qu’avec le cap que j’ai on va finir par empanner, il me dit non il ne faut pas, je garde le meilleur cap possible sans empanner mais ça nous fait aller droit sur le phare, le capitaine me dit qu’on va faire un empannage volontaire plutôt que de s’en prendre un violent, ok capitaine, il enroule le génois, centre le chariot de la grand-voile, la borde pour que la bôme fasse une trajectoire la plus courte possible, parés à empanner ? parés, on y va, BAM ! la bôme fonce de l’autre côté, le bateau bascule, « choque la grand-voile ! » qu’il me crie, MEEEEEEERDE ! hurle le capitaine, la grand-voile est déchirééééée !!! je me mets debout pour voir, elle n’est pas déchirée en deux comme je l’ai cru mais à un point d’attache de coulisseau, on arrive presque à la sortie du détroit, on est toujours à 40 nœuds, des vagues, il y a longtemps que je suis trempée et que mon bermuda et mon sweat ne sont plus ni propres ni seyants, et heureusement que je ne me suis pas lavé les cheveux, le capitaine me passe une veste imperméable que j’enfile avec la barre entre les cuisses, il me dit « on affale ! » « garde le cap ! » , je garde le cap et il affale, comme je raconte ça va vite, mais ça nous prend quelques longues minutes, du vent, des vagues qui claquent, d’autres qui giclent dans le bateau … mais je n’ai pas la moindre once d’inquiétude ou de peur, je fais confiance au capitaine, j’ai tous mes sens en éveil … et je m’amuse grave mais il faut garder un air contrit à cause de la déchirure dans la grand-voile, sinon ça fait pas sérieux quoi

j’ai pas vraiment eu l’occasion de prendre des photos pendant la baston, c’est tout ce que j’ai !

Cap de Miol se cabre sous les assauts des vagues, j’ai vraiment l’impression d’être sur un cheval fou, le capitaine finit d’affaler la grand-voile en s’accrochant à la bôme et me dit de garder ce cap, je n’ai aucune idée du cap que j’ai mais je tiens la barre avec un repère visuel que je ne quitte pas des yeux, il tombe du ciel à mes côtés comme Zorro par dessus un pont-levis et me dit qu’on va mettre le génois … et puis non, la trinquette juste, ça suffira, hop il saute sur l’enrouleur et les écoutes de trinquette, la déroule, elle claque dans le vent, il me crie « abats ! », j’abats, les vagues et le vent arrivent maintenant de 3/4 arrière, tout se calme comme par magie, on a encore 30 à 35 noeuds de vent, mais en ayant réduit la toile et changé de cap, ça change toutes les perceptions, le capitaine me sourit « le bateau est stabilisé » et je demande « je peux aller faire pipi ? » parce que je n’y tiens plus, je peux, ça m’arrange drôlement, il est 16h et on a faim, je dis que je vais faire griller des pommes de terre et faire des œufs, il est partant 

après la guerre, bateau stabilisé, encore 32 nœuds de vent mais on ne les sent plus

on mange et on fait le point : il faut faire réparer la grand-voile et il y a une Marina à Cadix avec un voilier (pas le bateau mais le gars qui répare les voiles), on y va, on y sera vers 22 ou 23 heures, le capitaine va dormir un coup, y’a rien à faire que de regarder les vagues et le ciel, on est tout seul sur l’eau et d’ailleurs, l’avantage de ce temps à baston, c’est qu’on était tout seul aussi dans le détroit, c’est dommage parce que je n’ai pas pu filmer, je me dis que j’aurais dû penser à prendre une gopro, il n’y a que dans le vif qu’on sait ce qu’il faut, pensez à la gopro si vous faites le tour du monde (ou même si vous allez moins loin, ça manque pas d’émotions sans aller si loin) … 

le capitaine roupille, je tiens les commandes (le petit boitier du pilote automatique que j’aurais d’ailleurs dû garder autour du cou pour ne pas le perdre, ne le répétez pas !

La nuit tombe, ça vente toujours à 25/30 nœuds avec des rafales à 35, et avec ce vent la mer est un peu (pas mal trouvé-je, un peu selon El Capitan) agitée, on prépare notre arrivée dans la Marina de Puerto Sherry, le capitaine me montre sur la carte qu’il y a une cardinale ouest et me demande c’est quoi les feux de nuit de la cardinale ouest, j’ai passé le permis avant de partir alors j’étale glorieusement mon savoir / 9 éclats, ok alors cherche la qu’il me dit, je vais dans le cockpit (à chaque fois qu’on sort du bateau on est content d’avoir les cheveux bien accrochés au crâne) et je cherche une lumière qui fait 9 éclats puis s’éteint et recommence… zobi la mouche … le capitaine vient à ma rescousse, avec une tête de décidément il doit tout faire, on cherche tous les deux et il ne la voit pas non plus (paf, paf et repaf), pourtant ça serait chouette parce que ça veut dire qu’il y a un danger à l’est, le savoir est éminemment motivant pour la trouver … 

du coup, on utilise le logiciel de navigation et on met le cap sur la cardinale, c’est certain qu’on tombera dessus comme ça, c’est moi qui descends régulièrement regarder si on est toujours sur le bon cap et qu’on va toujours sur la cardinale, je crie d’en bas « on n’est plus bon du tout, elle est à 50 degrés et nous à 3 ! » je remonte à côté du capitaine, il change de cap en me disant que comment ça se fait, VLAN ! on se prend une grosse vague de travers qui nous propulse violemment tous les deux de l’autre côté du bateau (dans un film hollywoodien des années 50, le héros prendrait l’héroïne dans ses bras avec un regard de velours, c’est comme ça que je vis les choses dans mon monde secret) « va voir le cap ! » je redescends au triple galop et n’y comprends plus rien, la cardinale est maintenant à 230 degrés, le monde est devenu fou, on ne peut plus compter sur rien, je donne le cap au capitaine comme si j’allais m’en prendre une et que tout est de ma faute, il descend à son tour et me dit que c’est parce qu’on a passé la sacrée cardinale et que maintenant elle est derrière nous … aaaaaaaaAAAAAaaaaah exhalé-je … le monde redevient normal avec sa science aussi physique que logique sur laquelle compter, on a passé la cardinale sans la voir, ça c’est quand même pas possible, elle doit être fichue ?…

…mais on n’a pas le temps de s’attarder sur l’énigme, il faut préparer l’entrée au port et répéter les bouées vertes et rouges entre lesquelles passer, yes, done (je vous fais la version courte mais là aussi on a mis du temps à bien repérer les bonnes bouées avec les bons numéros de celles qu’on devait passer, pfiouuuuu) et mettre les pare-battages le long du côté tribord du bateau puisque le capitaine a décidé d’approcher le ponton comme ça pour être face au vent ou quasi, il s’y colle pendant que je barre, et puis j’entends un véritable cri de bête blessée, bon sang il a laissé tomber un pare-bat’ à l’eau, RIP le pare-bat’ pensé-je, mais il ne l’entend pas de cette oreille et veut récupérer son bien, je crois qu’il blague, qu’est-ce qu’on en a à foutre d’un pare-bat’ ?! Il fait noir comme dans un four et le ciel est zébré d’éclairs, il y a un méga orage qui nous vient sur la gueule et moi j’dis qu’on rachètera un pare-bat’ mais que là on va se mettre à l’abri ! ma main à couper que vous auriez pensé exactement la même chose !

Rien à faire, le capitaine est roi et il vaut mieux obéir, je file chercher une lampe de poche pour éclairer la nuit, il aboie « éclaire l’eau ! cherche le, cherche le ! », j’éclaire mal, je ne le vois pas, ah si il est là ! « Vire vire VIRE ! » je VIRE ! on s’approche, il s’éloigne encore, on le perd, on le retrouve, balloté sur l’eau au moins autant que nous, la scène est ubuesque, il approche et s’éloigne, tantôt je suis à la barre, tantôt c’est le capitaine, l’un ou l’autre balayons l’eau avec la lampe de poche, il me réclame la gaffe, elle est coincée dans le coffre arrière, je finis par la décoincer, le capitaine essaie d’attraper le pare-bat’ penché un maximum au-dessus des filières, je lève les yeux au ciel, manquerait plus qu’il saute à l’eau pour sauver ce qu’on pourrait croire un trésor de guerre, le pare-bat’ repart, il soupire (le capitaine, pas le pare-bat’) et dit tant pis, je tiens la barre d’une main et la lampe torche de l’autre, vindiou revoilà t’y pas que notre pare-bat’ repointe son nez près de la jupe du bateau, le capitaine me dit « marche arrière ! » il craint que je ne manœuvre mal et me propose de descendre sur la jupe attraper l’objet convoité – pause : donc, il fait nuit, on a 25 nœuds de vent qui vient de je ne sais plus où tellement on a tourné, des vagues qui claquent sur le bateau, un orage qui nous arrive dessus, et le capitaine voudrait que je descende sur la jupe ?! Nan mais il a chaud lui ?

Très calmement j’articule « non, je n’irai pas sur la jupe » qu’on se le dise, il hausse les épaules et descend sur la jupe, je manœuvre habilement (même si on ose vous dire le contraire, sachez que je manœuvre fort habilement) et le capitaine accroche son pare-bat’ comme un gamin attrape un canard à la foire avec sa canne à pêche, hourra, on va pouvoir aller enfin à ce fichu ponton de la marina, on finit par y arriver, mais y arriver est une chose, s’amarrer au ponton c’est une autre histoire … le capitaine me fait faire des 8 pendant qu’il prépare les amarres et m’explique comment on va s’y prendre, j’ai envie de brûler un cierge : il M’EXPLIQUE comment on va s’y prendre, ce qui fait que je SAIS quoi faire au bon moment, Cap de Miol glisse le long du ponton grâce à la (non moins habile que la mienne susdite)  manœuvre du capitaine, je saute sur le ponton et mets la garde, je vous promets que malgré les explications du capitaine il y a des choses que je n’ai pas faites mais il ne me les avait pas dites !

du coup on passe un bon moment sur le ponton : leçon d’amarrage ou comment tourner ou ne pas tourner les amarres autour des bittes d’amarrage (j’ai vérifié, c’est bien 2 t à bitte), j’ai envie de me jeter à ses genoux pour lui dire de la fermer et qu’on verra ça demain, dès le petit jour s’il le souhaite, mais que pour aujourd’hui on arrête, on casse, on ferme le rideau, on plie bagage, on cesse, on boucle, on remballe, end of the scene … il est minuit, j’ouvre une boîte de calamars a l’encre de sèche, on ne se mouche pas du pied, avec des krisprolls, voyez-vous ça, un vieux bout de saucisson venu d’on ne sait zoù et un verre de vin qui achève de m’achever, et puis je m’en vais m’écrouler sur mon oreiller, la bave ruisselant entre mes lèvres qui sourient benoîtement parce que El Capitan m’a dit « tu t’es bien comportée non ? », un peu oui ! je veux, mon neveu ! 

la trace des 8 que j’ai fait dans le port pendant que le capitaine finissait de préparer l’amarrage (c’est fou ce qu’on peut faire avec un GSP !)
le lendemain matin, Cap de Miol amarré le long du ponton des invités, ensuite on a pris une place dans la marina
la déchirure de la grand-voile

et qui c’est qui a envie d’en savoir plus ?

  • Empanner : consiste pour un voilier à changer d’amure (côté duquel le voilier reçoit le vent) en passant par le vent arrière, dès qu’il y a pas mal de vent, c’est plutôt violent, la bôme change de côté avec une vitesse et une force qui peuvent abîmer le matériel ou la tête de celui qui se trouve sur son passage
  • Trinquette : voile d’avant triangulaire, en arrière du foc ou du génois
  • Prendre un ris ou « ariser une voile » consiste à réduire la surface d’une voile en la repliant en partie : l’objectif est d’adapter la surface de la voilure à la force du vent lorsque celui-ci forcit
  • Affaler une voile : la faire descendre
  • Abattre c’est manœuvrer le bateau de manière à l’écarter du lit du vent. le contraire c’est lofer = manœuvrer le navire de manière à rapprocher le voilier de l’axe du vent
  • La gaffe est utilisée sur les bateaux, par exemple pour récupérer un cordage tombé à l’eau ou capter une bouée d’amarrage. Elle sert aussi à échanger un cordage d’une embarcation à une autre, ou à repousser une embarcation. C’est un équipement essentiel en nautisme et dans le domaine maritime.

Publié par isabelle centre tao

Je suis thérapeute, conférencière et formatrice en Médecine Traditionnelle Chinoise MTC, j'ai fondé la chaîne du Centre Tao sur YouTube pour que vous puissiez apprendre le langage de votre corps et de ses énergies, vous rééquilibrer et vous soigner avec la MTC (diétothérapie, plantes, points d'acupuncture et plein de trucs magiques) en m'adressant particulièrement aux femmes et en leur destinant plusieurs de mes formations. Aujourd'hui je me lance dans une nouvelle aventure : découvrir les plantes du monde destinées aux femmes lors des différentes étapes de leur vie, afin d'aider toutes les femmes, où qu'elles soient, car même si la Pharmacopée Traditionnelle Chinoise est la plus riche de la planète, il existe partout dans le monde des plantes qui peuvent traiter les douleurs de règles, l'infertilité, les problèmes liés à la grossesse ou à la ménopause et aider les femmes qui n'ont pas accès aux plantes de la Pharmacopée Chinoise. J'ai décidé de faire ce blog pour vous faire vivre cette aventure, et je vous raconterai aussi bien mon quotidien sur le bateau et dans les différents mouillages, que mes rencontres d'herboristes, sorcières et sorciers, chamanes, tisaneurs et all these kinds of people !

22 commentaires sur « la baston, en plein dedans »

  1. « Tiens bon la barre et tiens bon le vent, hisse et ho 🎶🎶🎵 »
    Super matelot, Isabelle !
    J’espère que l’orage ne vous s a pas empêchés de faire une bonne nuit récupératrice.
    Bonne chance pour un voilier efficace et rapide .
    Des bisous à vous deux 🥰🥰🥰🥰

    Aimé par 1 personne

  2. Bonjour Isabelle, En navigation, tu sembles au top mais en commentaires c’est encore mieux. Sans avoir à souffrir de la baston, je pouffe de rire en lisant ton article. Tu es adaptable en toutes situations dans le confort de l’incertitude des éléments. Bonne continuation, bonne traversée, super voyage. Joël.

    ________________________________

    Aimé par 1 personne

  3. Hé bien Isabelle, quelles aventures ! Faut le faire quand même ! Mais tu deviens une pro c’est magnifique ! Une pro un peu fatiguée sur la photo mais ça se comprend après une nuit de tanguage pareil ! Félicitations 👍

    Aimé par 1 personne

  4. 👍j’adore suivre cette belle aventure ! Pour avoir fait, novice de la voile, avec mon mari voileux, j’ai vécu toutes ces réflexions, émotions, bonheurs, peurs, désespoirs…. raconter de cette manière je sur le pont !!!! Merci Isabelle et belle nav!!! Sylvie

    Aimé par 1 personne

  5. Que de tribulations ! L’épuisement se lit aisément …Bravo Isabelle ! Pour ton sang froid, ton efficacité et … ton fair play face à ce sacré capitaine ! Je vous souhaite une douce accalmie ,du temps pour panser vos corps et vos esprits malmenés par Dame Nature … A bientôt 😉

    Aimé par 1 personne

  6. Que d’actions! Que d’émotions! Du vrai direct avec réalisme, sensibilité, authenticité!
    Je me permets quelques pauses :
    « …rien d’autre n’existe que ce petit espace flottant qui est devenu tout un univers…on ne domine jamais la Nature…j’adore…la fleur aux dents…et je m’amuse grave »
    Moi aussi j’adore cette aventure …par procuration! Mais non, pas du tout envie de vivre ça de plein fouet!
    Et alors, cette deuxième étape de J. Bourgine, expérimenter l’effet miroir? C’est comme vous le décrivez si bien, notre façon de réagir aux événements qui fait toute la différence (c’est pour ça que je reste chez moi 😅) et qui est tellement plus importante que l’événement lui-même! Nous sommes les cocréateurs de votre univers!
    Merci Isabelle pour ce génial et généreux partage! C’est un vrai bonheur de vous suivre. Je vous envoie plein de belles pensées! ⭐️✨💫
    Marithé

    Aimé par 1 personne

  7. Bravo Isabelle, vous avez fait le plus dur (surtout toi…) et je connais pas meilleur capitaine pour poursuivre cette aventure.
    Bises à vous deux.
    Henri

    Aimé par 1 personne

  8. Quelles belles pêches ! Mais nous regrettons de ne pas avoir de photos des poissons avant exécution…
    Alors l’alcool fort DANS l’ouïe, pas dessus, et un rhum lambda devrait faire l’ affaire.
    Vous nous raconterez le résultat beaucoup m’ois degueu 🤣🤣
    Bizzzzz

    J’aime

  9. Quelles belles pêches ! Mais nous regrettons de ne pas avoir de photos des poissons avant exécution…
    Alors l’alcool fort DANS l’ouïe, pas dessus, et un rhum lambda devrait faire l’ affaire.
    Vous nous raconterez le résultat beaucoup moins degueu 🤣🤣
    Bizzzzz

    J’aime

Laisser un commentaire