Un petit tour dans les Grenadines

On a les Grenadines à voir avant de continuer donc il nous faut revenir en arrière, et pour aller à Port Elisabeth sur Bequia il va falloir remonter au près, les Ountévas y sont et ça, ça nous motive !

On télécharge un GRIB, d’après la direction du vent et la carte, je dis au capitaine qu’on va pouvoir tirer un seul bord, mais la voix de la sagesse (la sienne) me rappelle à l’ordre, remonter au près c’est deux fois le temps et trois fois la peine comme il dit, je lui demande s’il vaut mieux faire moins de bords plus longs ou plus de bords plus courts, il réclame papier et crayon en me tançant qu’il m’a déjà expliqué ce qui va suivre, dessine un triangle rectangle et me réclame le théorème de Pythagore pour faire un savant calcul … trou noir comme quand un prof me prenait par surprise avec ses questions à la con, j’essaie de me rappeler la bande dessinée d’un Lucky Luke dans lequel sur un tableau est notée la démonstration du fameux théorème  (mes anciens profs apprécieront les sources auxquelles je m’abreuvais)(certains doivent bien sucrer les fraises, la vie nous venge), je plisse les yeux pour que ma mémoire zoome sur l’image, rien à faire, c’est flou, je ne fais que perdre du temps, alors je dis que je ne m’en souviens plus pour écourter le supplice, regard lourd de désapprobation du capitaine qui doit vraiment se demander c’est quoi ce matelot, c’est a au carré égale à b au carré + c au carré (aaaah mé ouiiiiii) et me fait la démonstration théorique que c’est plus long quand on tire des bords que quand on va tout droit, yeap, en bon scientifique le capitaine veut des preuves et des études fiables et pas l’affirmation d’évidence d’une écervelée, une fois qu’il est lancé on ne l’arrête plus, il me demande ensuite de dessiner les vecteurs du vent réel combiné avec le vent vitesse pour trouver le vent apparent, une vraie interro, c’est toujours bon de réviser mais ça ne répond pas à ma question de savoir s’il vaut mieux tirer moins de bords plus longs ou plus de bords plus courts, là aussi il me l’a déjà dit, peste soit de ma cervelle qui a besoin de plusieurs couches, c’est la VMG isabelle ! tonne le capitaine au bord de la crise de nerfs

(il n’aime pas que je ne mette pas de majuscule à mon prénom, il dit que c’est malpoli, lui, même dans un sms il met des majuscules au début et des points à la fin de ses phrases, même après un smiley il met un point, il est très à cheval sur la ponctuation) (il est mignon)

La nav’ c’est du sérieux avec le capitaine
Petite révision de Pythagore

Bon, je ne baisse pas les bras et lui demande ce que dit la VMG pour demain (c’est là mon véritable courage, continuer à poser des questions malgré les réactions de l’adversaire)  et bien on le saura demain sur le vif, à quoi ça sert alors si au bout du compte on navigue au pif avec le vent du moment, c’est assez risible d’ailleurs parce que le capitaine fait tout un tas de calculs et de réflexions qui lui plissent le front mais au bout du compte il navigue à l’instinct, il conclut cette leçon magistrale par un on verra bien. (j’ai mis un point pour lui faire plaisir si un jour il me lit)

Port Elisabeth à Bequia, on a encore passé une super soirée avec Isabelle et Jeff sans même chanter une seule note, et on a mangé du poulet, comme je vous disais, c’est pas compliqué, c’est poulet ou porc, porc ou poulet !

le mouillage, très beau, mais un peu rouleur, on a bien l’habitude alors ça ne me fait plus rien

On n’a pas le temps de traîner, le monde est trop vaste, en partant on s’arrête une nuit à Petit Nevis, mauvaise nuit car mouillage rouleur, comme souvent ces temps ci, le lendemain on passe par Baliceaux, on y va à la nage pour découvrir un peu sur ce tout petit îlot désert, on se pique les pieds dans les herbes et je finis par avancer en sautillant comme à la marelle pendant que le capitaine marche toujours tout droit et toujours altier, et puis on file sur Moustique, mythique Moustique ! L’île des riches ! Je ne sais pas qui rejoint son bateau en hélicoptère mais c’est tellement convenu,  je fais mes télé consultations, une classe folle n’est-il pas, ensuite on va nager un peu avec masque et tuba, et moi avec mon pare battage en guise de bouée, le capitaine râle qu’on dirait une américaine avec sa frite en mousse, mais entre me farcir une réflexion du capitaine ou finir noyée, mon sens aigu de survie a vite fait le choix, je fais fi de sa remarque à son grand dam et nage le long des coraux en tenant mon pare-bat par la ficelle (je fais des progrès, je le traîne derrière moi et ne suis plus couchée dessus comme sur le radeau de la Méduse), il y a des jolis poissons, et sur le fond de la mer le capitaine me montre une raie, une petite, certes, mais une raie quoi ! ma première raie in situ ! Et puis du bateau on a vu passer des têtes de tortues mais en nageant on ne les croise pas, on ne gagne pas à tous les coups (ça me fait penser que j’ai encore oublié de jouer au loto), enfin bref, on voit toute une vie sous-marine qui fait dire que la chance sourit aux riches

ça existe …

A un moment un gros cata qui trimballe les touristes (autrement dénommé traine-couillons par les marins avertis) pour leur faire faire un tour à toute vitesse en 1/2 journée et voir un maximum de trucs arrive à fond de train dans le mouillage et jette son ancre bruyamment alors que les autres bateaux sont sur bouée, ça fait tache dans cette baie si distinguée qui donne envie de boire son thé en levant le petit doigt, on fait un tour à terre, je fais quelques courses pour dire que dans ma vie j’ai fait des courses à Moustique, 17 dollars caribéens le pain, 35 le paquet de Quinoa, bon, on divise par 3 pour avoir le prix en euros, mais tout de même, passons par le Basil’s Bar, si tu passes à Moustique c’est obligé man, le serveur ne nous calcule même pas alors on rentre au bateau avec notre bon argent et on se couche hyper tôt car on est nazes avec nos dernières nuits rouleuses de houle, et ce n’est visiblement pas cette nuit que ça sera moins rouleur, riche ou pas riche il y a la même houle (mais il paraît que plus le bateau est gros moins on sent la houle) (j’ai pas testé)

Le mouillage distingué (et tout aussi rouleur que les autres) de Moustique
La vue depuis le Basil’s bar, c’est toujours ça de pris

CLONG ! un bruit d’enfer me réveille, en un quart de seconde je suis assise sur ma couchette, retiens ma respiration pour écouter ce qui se passe … rien, je me remets à respirer, CLONG CLONG CLONG ! tonnerre de Brest, quelque chose défonce le bateau ! je vois le capitaine qui court à poil dans le bateau comme une poule à qui on a coupé le cou  (pas le temps de m’émouvoir sur le corps nu du capitaine) (c’est rageant tout de même) et me réclame une lumière en criant qu’il faut allumer le moteur  tandis qu’il saute à pieds joints dans un bermuda, mais que se passe t’il donc lui crié-je toute émotionnée ?! 

  • on a dérapé et on est rentré dans le cata ! (le capitaine n’a pas confiance dans les bouées, il préfère son ancre et sa chaîne, moi j’ai confiance, par nature)
  • ah bon ?! (dubitation) (il en va de la réputation de Moustique tout de même)

Le capitaine se rue sur le pont avec la lampe torche, à mon tour de sauter dans un bermuda (et un teeshirt) (jouer à la naïade serait peine perdue, n’y pensons même pas) et de sortir voir ce qui se passe, c’est le catamaran à touristes qui a déroulé trop de longueur de chaîne, le vent a tourné et les bateaux aussi, mais quand on est sur bouée le bateau tourne autour de la bouée, alors que quand on est sur ancre on tourne autour de l’ancre, et plus la longueur de chaîne est grande, plus le cercle dessiné par le bateau est large… quand le cata est arrivé plus tôt j’ai dit au capitaine j’espère que le vent ne va pas tourner vu sa longueur de chaîne ! et devinez … enfin, au moins ce n’est pas de notre faute ni de celle de la bouée Moustiquoise, Moustiquérienne, Moustiquaire, yo no sé

En face ça s’agite sur le cata pour remonter la chaîne, c’est un beau cirque et ça prend du temps, on entend des cris, un des gars est en annexe et trafique je ne sais quoi, le capitaine les surveille en leur balayant le faisceau de sa lampe torche de compète en pleine poire, et puis ils réussissent à sortir l’ancre et vont enfin mouiller plus loin, le capitaine se plie en deux  par-dessus le bastingage fesses en l’air et nez sur la coque pour voir les dégâts, mais rien, ouf, on ne coulera pas cette nuit, pendant ce temps des chauve-souris volent autour du bateau et j’en vois une qui rentre dedans, je piaille en me courbant avec les mains sur ma tête pour qu’elle passe au-dessus de moi et quand le catamaran est parti je préviens le capitaine qui cherche un peu partout mais ne voit pas de chauve-souris, tu es certaine que tu as vu rentrer une chauve-souris, bien sûr que non mais ça m’amuse de te le faire croire (🙄), finalement la bestiole sort de sa cachette et vole à ras du plafond (je piaille) et file dehors, et le capitaine, bien las, me dit qu’il a envie de boire un coup de rhum après toutes ces émotions, je dégote la petite bouteille de rhum aux agrumes rangée au fond d’un plancher, on s’en boit une rasade couasi cul sec en se racontant ce qui vient de se passer comme si on y était, enfin on retourne se coucher, il est bien tard … 

Le lendemain matin en préparant le petit déjeuner je vois qu’une banane a une drôle de tête … mon regard balaie le bateau … bon sang de bon soir ! la chauve-souris est revenue et a bouffé une banane et chié dans tout le bateau ! quelle plaie ! on nettoie tout ça et le capitaine se demande si elle n’est pas planquée dans un coin du bateau, on cherche un peu partout sans rien voir, alors le capitaine a une idée de génie, faire un piège à chauve-souris décalqué sur les pièges pour attraper les poissons m’explique-t-il  (mais quand a t’il le temps de s’intéresser à tout ça) le voilà avec bouteilles en plastique, scotch grey tape et ciseaux, il s’affaire en tirant la langue, place le reste de la banane dans son astucieux traquenard et le fixe sur le robinet de la cuisine, un coup à avoir envie qu’une chauve-souris soit planquée dans le bateau pour voir si ça marche, j’ai hâte, et puis on se dit qu’il est l’heure de lever le camp, on ne va pas non plus s’appesantir plus longtemps sur un piège à chauve-souris, aussi génial soit-il (qu’est-ce qu’il est malin le capitaine)

Oui, c’est le fameux piège, pour une petite chauve-souris ai-je eu l’audace d’avancer au capitaine

Il faut  remonter l’annexe pour la mettre sur le pont, naviguer en tirant l’annexe derrière son bateau c’est bon pour les pimpins (expression à connotation négative dans la bouche du capitaine), c’est toujours lui qui attache la drisse de spi à un anneau de l’annexe et moi qui la monte au winch, on a nos petites manies, mais quand il y a du vent comme aujourd’hui je viens sur le pont pour l’aider à attacher la drisse de spi sur l’annexe  pendant que lui s’échine à éviter que le vent ne l’embarque, ti-ki-clop ti-ki-clop je le rejoins au petit trot et attends ses ordres comme un enfant de chœur prêt à tendre sa boîte d’hosties au bon curé, mais il me fait signe que non et me dit d’aller hisser l’annexe, je repars au galop ta-ga-dam ta-ga-dam, vite, pour la hisser avant que le vent ne s’y engouffre et ne l’emporte au loin comme un tapis volant avec le capitaine accroché derrière tel un penon de GV et BAAAAM ! Je m’explose un orteil dans une poulie du rail de réglage du génois, mes yeux font trois fois le tour de leur orbite de douleur, je cours jusqu’au winch en ravalant des larmes prêtes à gicler de mes paupières, mouline la manivelle sans oser regarder mon pied ni bramer comme un animal agonisant et quand l’annexe est en place j’y jette un œil, mon pied trempe dans une flaque de sang, je hèle le capitaine avec un flegme fallacieux, tout juste si je ne sifflote pas pour paraître détachée alors que je ne suis que ruine intérieure

  • tu pourrais aller chercher un truc pour éponger le sang ? 
  • MaaaaAAAAAAcarelle !

je trouve un bout de sopalin dans ma poche et éponge diligemment pour ne pas salir le bateau, ce qui désolerait le capitaine, qui arrive, jette un œil et fait la grimace, me dit d’aller tremper mon pied dans l’eau de mer et s’en va quérir la trousse des premiers secours, je sors mon pied de l’eau qu’il pose sur sa cuisse en fronçant le nez et en me jetant un regard, tu vas pas tourner de l’œil ? naaaaaan, bien sûr que naaaaan (je suis à un doigt de tomber dans les pommes mais me ravise grâce à un bon coup d’adrénaline, il y va de ma pérennisation à bord), de ses doigts habiles il entoure mon pauvre orteil balafré d’une entaille large et profonde avec une compresse et l’emballe avec ses deux voisins d’une généreuse couche de sparadrap, merci capitaine, va t’asseoir et reste tranquille, qu’il est bon, mon dieu il n’est que bonté, que ne l’avais-je remarqué plus tôt, cet homme est la bonté incarnée (la douleur me ferait presque divaguer)

Voyez par vous-même comme je me vide de mon sang par la petite ouverture au bout de l’orteil malgré les bons soins du miséricordieux capitaine

Mais c’est pas tout ça, il faut lever l’ancre et aller de l’avant, dès que je bouge le capitaine râle et exige que je reste tranquille, ça m’arrange car je ne me sens pas bien vaillante, j’ai bien vu que mon orteil a morflé grave … on s’éloigne de Moustique sans l’ombre d’un regret, quand je vous disais que les Grenadines ne sont pas aussi idylliques qu’on voudrait nous le faire croire …

Partis plus tard que prévu mais c’est pas nouveau, on ne pourra pas vraiment dire que c’est de ma faute, nous mouillons l’ancre à Canouan pour la nuit, repartons dès le lendemain matin et c’est assise dans le cockpit comme une princesse  avec le pied en l’air que je découvre les Tobago Cays, tout aussi mythique que Moustique, et ce n’est pas pour rien, quelle beauté, que de beautés sur cette planète unique, ça ferait croire en Dieu, le capitaine m’avait proposé de retourner en Martinique pour faire soigner mon orteil qui fait un angle inédit mais quoi ? on continue et puis c’est tout, faut que je m’endurcisse, je finirai par chiquer un jour si ça se trouve… 

Arrivée aux Tobago Cays

On s’est fait accueillir par Roméo dans sa barque, welcome in paradise ! il nous a fait promettre de venir manger une langouste sur la plage à 18h, le capitaine sait pertinemment que manger une langouste sur une plage est inscrit en lettres d’or sur ma to-do-list alors il a dit oui en me demandant si ça ira avec mon pied, tu parles Charles, j’irais à cloche-pied s’il le fallait, à 18h pile je pose ma botte sur la plage, la femme de Roméo nous accompagne à une grande table avec une toile cirée, dit qu’elle aime mes bottes (c’est sûr, des vraies bottes de marin ça a du style) (c’est pour garder mon pied au sec), on voit des gens qui apportent leur boisson et le capitaine regrette de ne pas avoir apporté une bouteille de blanc, on en a dans un coffre sous un plancher sur lequel est vissé la planche qui sert de couchette dans le carré quand on navigue, alors 1) il aurait fallu savoir qu’on pouvait apporter son own drink, 2) il aurait fallu penser à quérir une bouteille, 3) et il aurait fallu avoir envie de mettre 1/4 d’heure pour l’attraper et 4) ne pas l’oublier dans le frigo quand on aurait pris l’annexe pour se rendre chez Roméo, tant pis pour le vin blanc, de toutes façons ça me donne mal à la tête, la langouste est bonne à se lécher les doigts, je ne m’en prive pas et je coche ça sur ma to-do-list virtuelle

Une belle toile cirée, pas le genre de Moustique
Waiting for a loabster on the beach

Le lendemain on visite les Tobago Cays en annexe, c’est vite fait, c’est tout petit, mais c’est si beau que ça ne m’étonne pas que ça soit si connu, pour de bon je préfère indubitablement les Tobago à Moustique, la somptuosité du site, l’accueil et les toiles cirées sur la plage au soleil couchant … (to be continued)

Une des plages des Tobago Cays … paradisiaque

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir est là :

  • J’ai retrouvé la démonstration du théorème de Pythagore, c’est dans la fiancée de Lucky Luke !
  • La VMG (Velocity made good) est une stratégie de navigation à voile, plus particulièrement de régate. Pour atteindre une route souhaitée, la VMG fait référence à l’optimisation entre la vitesse d’un voilier, variable suivant la direction du vent et la distance à parcourir. C’est le compromis cap/vitesse.
  • Le Radeau de La Méduse est une peinture à l’huile sur toile, réalisée entre 1818 et 1819 par le peintre et lithographe romantique français Théodore Géricault (1791-1824). Son titre initial, donné par Géricault lors de sa première présentation, est Scène d’un naufrage.
  • Les penons de la grand-voile sont situés sur la chute de la grand-voile, ce sont des brins de laine ou des rubans de tissu léger qui permettent de visualiser la direction du vent et l’écoulement des filets d’air sur la voile (il y en a aussi sur le génois)
  • Les penons au vent et sous le vent sont parallèles : le voilier est bien barré
  • Les penons au vent (Intrados), c’est à dire ceux situés à l’intérieur de la voile, décrochent et montent : le voilier est barré trop près du vent. Pour y remédier il faut tirer la barre pour abattre (s’éloigner du vent)
  • Les penons sous le vent (Extrados) décrochent et tombent : il faut alors choquer l’écoute de génois ou lofer (se rapprocher du vent)

Publié par isabelle centre tao

Je suis thérapeute, conférencière et formatrice en Médecine Traditionnelle Chinoise MTC, j'ai fondé la chaîne du Centre Tao sur YouTube pour que vous puissiez apprendre le langage de votre corps et de ses énergies, vous rééquilibrer et vous soigner avec la MTC (diétothérapie, plantes, points d'acupuncture et plein de trucs magiques) en m'adressant particulièrement aux femmes et en leur destinant plusieurs de mes formations. Aujourd'hui je me lance dans une nouvelle aventure : découvrir les plantes du monde destinées aux femmes lors des différentes étapes de leur vie, afin d'aider toutes les femmes, où qu'elles soient, car même si la Pharmacopée Traditionnelle Chinoise est la plus riche de la planète, il existe partout dans le monde des plantes qui peuvent traiter les douleurs de règles, l'infertilité, les problèmes liés à la grossesse ou à la ménopause et aider les femmes qui n'ont pas accès aux plantes de la Pharmacopée Chinoise. J'ai décidé de faire ce blog pour vous faire vivre cette aventure, et je vous raconterai aussi bien mon quotidien sur le bateau et dans les différents mouillages, que mes rencontres d'herboristes, sorcières et sorciers, chamanes, tisaneurs et all these kinds of people !

26 commentaires sur « Un petit tour dans les Grenadines »

  1. Bon vent à vous deux, je n’ai pas eu trop le temps de vous suivre récemment…Ah la vie terrestre 😊🐄🐄🧀 Comme on dit en Suisse « Tout de bon » ⛵et gros bisous 🙏🥰😘👍🥂

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  2. Merci Isabelle pour toutes ces belles photos , ce blog qui révèle des talents d’écriture et ce fabuleux voyage ! Bonne continuation , j’espère que ton orteil va mieux , je t embrasse

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  3. Encore merci pour cet article, Isabelle; j’attends toujours avec impatience de vous lire:-). Bon rétablissement pour votre pied, et bonnes révisions mathématiques! 😀 (courage!)

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  4. Bonjour isabelle
    Nous étions à Bequia hier et nous sommes à Tobago ce jour.
    Le bateau s’appelle le Champlain et c’est un bateau de croisière du ponant.
    Amitiés
    Philippe Maurel, du cap D’Agde.

    Envoyé de mon iPhone

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  5. bonjour Philippe, alors ce soir c’est langouste j’espère 😉👌! nous sommes actuellement en quarantaine à Curaçao en attendant que le labo flottant vienne nous faire un test PCR, tout n’est pas aussi simple qu’aux Grenadines ! enjoy 🤗!

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  6. coucou Claire, comment vas tu ? mon orteil est presque remis mais je pense qu’il va être douloureux un certain temps encore, ça m’apprendra à courir pieds nus sur le pont 😉je t’embrasse aussi, j’espère que tu vas bien 🙏

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  7. coucou Yves, merci pour ton message, et si tu n’as pas le temps de nous suivre c’est que tu dois être bien occupé par ailleurs, tu es toujours bien occupé n’est-ce pas 😉 ! gros bisous aussi 😘😎🐬🏝️§

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  8. Ah Murielle, ce sont des bottes de marin bien larges pour pouvoir les enlever d’un coup de talon si jamais on tombe à l’eau, afin d’éviter qu’elles ne se remplissent d’eau et ne nous fassent couler, rien à voir avec des bottes dans lesquelles mes mollets rustiques ne rentreront jamais 😂!

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  9. Coucou Isa, toujours un plaisir de te lire, je rigole toute seule et Jeff me regarde d’un air accablé en se demandant qui est cette folle à côté de lui 😉… D’accord avec toi sur les Tobago, c’est merveilleusement beau ! J’espère que ton orteil va mieux ? On a fait un tour de Grenade hier avec Bob et Gigi, qui nous ont dit que tu avais du mal à marcher quand tu y étais… Gros bisous de nous deux !

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  10. Coucou Isabelle ! c’est trop ça !!! le 6/03 au matin, je regarde ma carte du monde (he ! oui ! j’ai placardé une carte au mur pour vous suivre) et je me dis : « ça fait un moment qu’on n’a pas eu de nouvelles ». j’ouvre ma messagerie et là Bam !!! des newssss !!! j’ai encore passé un bon moment à vous lire… bonne nav’ !!! et gare à vos doigts de pieds !!!

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  11. coucou Isabelle, oui mon orteil va mieux mais j’ai dû me priver d’aller dans l’eau car ça ne lui réussissait pas du tout ! là il a tout le temps de guérir parce qu’on est en quarantaine à Curaçao en attendant le résultat du test PCR qu’on est venu nous faire à bord … 🥴 de gros bsous à tous les deux, je te donnerai d’autres nouvelles via whatsapp et merci pour ton message 😉😘!

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  12. Oh Isabelle votre récit m’a procuré beaucoup de soucis mais dans les moments pathétiques vous savez toujours nous faire rire Bravo Isabelle Bravo au Capitaine bien compatissant ! A plus tard je vous embrasse Andrée

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  13. ah je prends toujours les choses du bon côté Andrée, la vie est plus sympa de cette façon ! merci pour votre message et ne vous inquiétez pas pour moi ! je vous embrasse aussi, et à bientôt ! isabelle

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  14. Je suis contente de lire dans tes commentaires que ta blessure à l’orteil est en voie de guérison! Heureusement que tu as pu manger de la langouste sur la plage. Merci pour tes belles photos, que c’est beau! Pour ta prose pleine d’humour, pour ton authenticité et pour tes jeux de mots! Croi-moi, j’ai bien joué avec le VGMi…avant de lire tes ajouts instructifs! Bisous Isabelle!

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  15. Merci Isabelle pour tous ces récits de tes péripéties, accompagnés de superbes photos. Si j’étais encore en métropole, ça me rendrait sérieusement nostalgique, mais ça y est, je suis en Guadeloupe pour 3 mois, alors je suis moins jalouse 😉 Bises à toi et bonjour au capitaine (même s’il ne me connait pas). Prends soin de tes orteils, et continue à nous faire partager ton humour, il me ravit à chaque lecture !

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  16. Mon jeu avec les lettres VGMi …trop bête! Mais c’est de mon age 😂! Alors: Very Great Marine Isabelle, ou encore, Véritable Gravlax Maison par Isabelle! …même pas drôle 😹

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  17. oui, je vois aussi tes belles photos sur Facebook quand j’ai de la connexion, je suis allée à Deshaies il y a quelques années et j’avais positivement adoré ! profites en bien, 3 mois c’est génial dis donc !

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