Los Roques

oui, c’est bien moi

Départ pour les îles vénézuéliennes de Los Roques prévu à 9h30 de la marina pour être sortis du port à 10h, le capitaine a pris soin de m’expliquer qu’il nous connaît et qu’il nous faut 3 heures pour être prêts, il s’est écrié qu’on est d’une inefficacité incroyable ! J’ai ri mais fais fissa pour prendre ma douche, prête à 9h28 quand un navigateur vient justement taper la causette avec le capitaine, ça s’éternise, il demande si on n’est que deux, le capitaine dit que oui et que ça suffit, je passe la tête dans le cockpit pour préciser que c’est parce qu’il a déjà assez de mal avec moi, et puis comme le capitaine range encore des affaires sans se soucier de l’heure, je prépare des trucs à manger c’est toujours ça que je n’aurai pas à cuisiner en mer, le capitaine a eu la bonne idée de me dire qu’en Martinique il y a des vagues de 4 mètres, j’ai beau y avoir gouté et survécu, j’en ai pas plus envie que ça et surtout pas de m’ébouillanter pour des nouilles 

On lâche les amarres à 10h20, je me demande si le capitaine aura l’impudence de me faire la moindre remarque mais il s’abstient (un bon point) sortons du port avec moi à la barre mais le capitaine aux commandes 

  • où tu vas ?! y’a pas d’eau par-là !
  • c’est bon je sais où je vais, j’ai regardé la carte et j’étais à la barre en arrivant 
  • Meleumeleumeleu … va pas trop prêt !
  • Oui oui ! (sourions)

On sort tranquillou, le capitaine range les amarres et les pare battages, toujours moi statique à la barre, il faut économiser mon orteil, vu la tête qu’il a le capitaine et moi pensons qu’il est cassé et le capitaine qui voit toujours le pire pense même que c’est en plusieurs morceaux avec une entorse en prime, à se demander comment je ne me nécrose pas sur pattes séance tenante, GV hissée et génois déroulé à 11h, c’est parti mon kiki, je jette un regard en arrière pour dire adieu … et me retourne vers la mer, quelle mer va t’on avoir, that is the only question of importance at this time (je ne sais pas si ma phrase est correcte mais en général j’arrive à me faire comprendre et c’est le plus important isn’t it ?)

On part bon train et puis ça tombe, on se retrouve au portant avec houle de travers qui nous fait rouler, on tangonne le génois qui claque, on est secoués, le capitaine me demande d’aller voir à la table à cartes quel cap on fait, 280 lui lancé-je avec mes mains en porte-voix, avec le boucan sur le bateau on ne s’entend jamais (j’ai proposé au capitaine d’investir dans des talkies-walkies parce que quand l’un est dans le cockpit et l’autre à l’avant du bateau avec le vent qui emporte sa voix, tintin pour se comprendre, le capitaine finit toujours par rugir sur un ton exaspéré, genre que ce ton vindicatif va me déboucher les oreilles, où avez-vous vu ça, mais il ne veut pas s’encombrer d’un talkie-walkie alors on gueule et on ne s’entend guère), du coup il peut abattre, on passe en vent arrière avec houle arrière et ça change tout, en plus on reprend du vent, nickel, ça glisse tout seul, on est les rois du pétrole, à peine plus tard je l’entends qui appelle isa ! viens voir ici ! je descends, ma curiosité aiguisée à son paroxysme, que va t’il me montrer ? Une baleine par un hublot ? un chaton réfugié dans un coin ? ou mieux encore, m’avouer sa flamme ? 

  • Où t’as vu qu’on faisait 280 de cap ? 
  • (pointant mon index sur le GPS)
  • Là ce sont les miles qu’il nous reste à faire !! 

Grondement de tonnerre au-dessus de ma tête, le cap c’est la ligne au-dessus (du coup on fait du 240, on fonce droit dans la gueule du loup, à savoir le Venezuela, de triste réputation) mais tout à l’heure les chiffres étaient tous égaux d’où ma déplorable méprise par la suite, je suis au fond du trou (en même temps j’aurais pu me douter que quelque chose clochait, c’est le ici qui change tout, viens voir c’est une invitation, viens voir ici c’est un ordre, c’est au pied ! ça intime, ça somme, ça astreint)

 

je vous mets une photo d’un peu plus tard avec la même configuration, vous ne pourrez que compatir : le 269 c’est le cap qu’on doit faire, le 266 au-dessous c’est le cap qu’on fait et le 266 du bas c’est le nombre de miles qu’il nous reste à faire, tout à l’heure c’était la même chose avec des 280 alors ça m’a embrouillée par la suite

PS : SOG c’est notre vitesse, là on fait du 7.4 nœuds, c’est pas mal 🙂

Il faut changer de cap, détangonner le génois, le mettre du même côté que la GV, je précise au capitaine d’une voix émue qu’on avait tangonné avant mon inqualifiable bourde, et lui donne de suite le bon côté des choses, c’est que je ne me tromperai plus désormais, on appelle ça un essai-erreur et c’est très bien pour apprendre, je vois bien que derrière ses lunettes noires il n’est pas content du tout, je ne sais pas quoi dire pour me faire pardonner, me jeter à ses pieds serait mal pris car on a autre chose à faire, et je ne crois sincèrement pas qu’il aimerait ce genre de servilité obséquieuse, j’espère secrètement qu’il aimera ma salade de pâtes, emmental, jambon et œufs durs (le pire jambon que j’aie jamais goûté, acheté à Grenade, blindé de flotte et de sucre, une hérésie sanitaire, mais avec une bonne dose de moutarde dans la vinaigrette il ne devrait y voir que du feu) (il s’est régalé 😁😉)

Manœuvre faite, cap au 270, 20/22 nœuds de vent, on navigue à 135-140 degrés du vent, on avance entre 7,5 à 8 nœuds, houle de 3/4 arrière avec des bonnes vagues de 2 à 3 mètres, ça bouge mais ça va bien, le capitaine a mis le pilote sur le mode vent réel et je lui ai demandé de me montrer comment on change le mode du pilote, toujours au cas où il choirait inopinément dans les abysses (vous noterez que j’ai l’air de savoir de quoi je parle avec ces données techniques dont je ne voyais pas l’intérêt il y a encore peu) 

Le soir tombe, le vent et la mer se calment, on remet le génois tangonné car maintenant on navigue à 160 degrés du vent, une fois réglé tout ça il fait nuit noire, je dis au capitaine que je vais faire à manger mais le prie de m’appeler quand la lune se lèvera car le ciel est hyper dégagé et on devrait bien la voir, je remonte 10 minutes après et la lune est déjà bien levée, flûte alors ! (int. exclamation exprimant une contrariété, putain, zut, merde (vulgaire), mince (familier)) il n’a pas pensé à regarder, lui regarde le bateau et la mer alors que moi j’ai toujours le nez en l’air, je n’en reviens toujours pas de tout ce ciel, de l’étoile du berger peu avant le lever du soleil, de la Voie lactée, des nuages qui courent, de toute cette vie qui va au-delà de ce que je peux voir et imaginer

On passe une nuit tranquille avec vent entre 12 et 16 nœuds, on avance bien, mais me voilà confrontée à une énigme de taille : la vitesse de fond est de 6,5 nœuds et celle de surface de 4,75, comment se fait-ce ô capitaine ? Quand il me l’a expliqué j’ai reformulé selon ce que j’avais compris parce que le capitaine explique tout de manière tordue (comprendre de manière savante et absconse) (compliquée quoi), je préfère vous donner ma version  : imaginez que vous marchez vers l’avant dans un train, on va dire à 4 Km/h pour aller au bar ou à 25 km/h pour aller aux toilettes (ou inversement), votre vitesse est augmentée de la vitesse du train, si c’est un TGV qui va à 320 km/h en fait vous avancez à 324 ou 345 km/h, c’est incroyable je vous l’accorde mais c’est comme ça, et bien c’est pareil en bateau, on a la vitesse à laquelle on avance sur l’eau avec le vent, et s’il y a du courant l’eau c’est comme le train, ça nous fait aller plus vite quand le courant va dans le sens de la marche, et si on revient du bar ou des toilettes ça se soustrait tout comme si le courant de l’eau est à l’opposé de l’avancée du bateau, bravo vous avez tout compris comme moi 🥳 … sinon, je me suis brûlé la langue avec ma tisane, déjà que je suis estropiée de l’orteil, tout fout le camp, ça m’a fait penser à la blague débile de la blonde qui se met à saigner du nez et qui s’exclame « oh zut, quand c’est pas d’un côté c’est de l’autre ! », je suis capable de rire longtemps avec des bêtises pareilles, c’est terrible 

Le jour suivant le vent oscille entre 10 et 15 nœuds et on a moins de courant alors notre moyenne chute et c’est parfait pour arriver demain avec le jour, je suis au bout de ma vie tellement j’ai peu dormi la nuit précédente, le soir j’ai même du mal à faire à manger, je voudrais tomber évanouie sur ma couchette, je mange et je tombe évanouie sur ma couchette, je ne sais pas trop à quelle heure je me lève abrutie dans la nuit pour relayer le capitaine qui me montre un passager clandestin, un oiseau est posé sur un des panneaux solaires et se fait trimballer, il va y rester plusieurs heures et puis je ne le verrai plus …

Arrivée sur l’île de Gran Roque

aaaaah, nous y voilà ! nous arrivons aux îles de Los Roques au matin, précisément à la grande île de Gran Roque, presque pas un chat, on mouille tranquillement, on range tout, mettons l’annexe à l’eau et le capitaine part pour revenir fort vite, un gars d’un des rares bateaux lui a dit qu’il faut attendre dans le bateau, alors il appelle à la VHF et on lui répond en espagnol, échange de regards perdus entre nous, le capitaine demande à son interlocuteur de bien vouloir répéter en anglais, le couperet tombe, c’est du solo espagnolo, il pourrait parler russe ou chinois ça serait la même pour nous, on raccroche en haussant les épaules, on verra bien … du coup le capitaine fait une sieste et plus tard comme toujours personne ne pointe son nez, après avoir écrit deux ou trois phrases en espagnol sur un bout de papier, il repart en annexe pour faire la clearance … et revient quelques heures plus tard délesté de la somme de 160€ pour avoir payé deux tests PCR négatifs, un pour lui … et un pour moi qui n’ai pas bougé du bateau … interloquation légitime de ma part, voilà l’histoire : un médecin lui a signé deux résultats négatifs de tests que l’on n’a jamais fait et la petite troupe des officiels s’est mis 160€ dans la poche, outre les frais bien officiels ceux-là et dûment empochés aussi, ils se servent de la pandémie pour faire du fric sur le dos des péquins qui passent et nous en fîmes les frais, ça dégoûte un peu de la nature humaine sur le moment …

mon test (🤔)

En passant dans le mouillage, le capitaine a fait connaissance d’un Français qui fait du charter et nous repartons tous deux en annexe sur son catamaran pour prendre des bons plans et des infos, Patrick nous raconte qu’une nana de 57 ans a été sauvée un extremis, elle tenait l’écoute du spi qui s’est envolé et l’a fait dégager de son bateau, elle n’a pas lâché l’écoute alors elle est revenue se fracasser le fémur sur la coque du bateau avant de tomber à l’eau et d’y rester plusieurs heures avant d’être secourue, elle a fait la planche pour survivre sans gilet de sauvetage, quelle leçon ! Faire la planche ! Y croire !

Vue depuis le mouillage de Gran Roque, la seule île avec du monde dessus

… à part cela, soyons honnête, je n’ai rien écouté de ce que Patrick racontait, toute occupée que j’étais à imaginer une torture efficace contre le capitaine qui m’avait dit quelque chose de très blessant, et ce n’est pas mon âme de midinette qui le pense, même lui le savait et me lançait des regards qui guettaient un pardon, rapide dans la mesure du possible pour ne plus avoir à porter ce lourd fardeau, j’évitais son regard pour ne pas lui faire un doigt d’honneur virulent (et même deux puisque j’ai deux mains) devant un tiers … le supplice de la manivelle par exemple, qui a fait ses preuves en son temps, vous faites un petit trou dans le ventre, vous attachez un bout d’intestin à une manivelle que vous faites tourner au gré de vos envies et des cris du supplicié, je ne sais pas qui avait inventé cette torture mais il est tout à fait plausible de penser que c’était une femme blessée … bref … ou des cure-dents sous les ongles, même un seul cure-dent sous un seul ongle, lui donner des petits coups pour l’enfoncer plus loin à chaque fois que l’on repense à ce qu’il a dit … quand nous sommes repartis en annexe, la nuit était déjà tombée, il m’a dit avec un grand sourire tu ne vas pas me faire la tête, limite il aurait bien rajouté en plus, je lui ai dit ce que je ressentais ce qui ne l’arrangeait guère, et puis bon … j’y gagne quoi de ne pas passer à autre chose, plomber l’ambiance sur un bateau en lui faisant la tête de tatie Danielle qui veut faire croire qu’on ne lui donne rien à manger … en plus c’était pas méchant … juste une méprise maladroite (ne l’absolvons pas trop tôt tout de même) … et puis imaginer le capitaine souffrir me fait de la peine, ça me donne envie de le consoler et ça me rend encore plus triste, ce que je reste jusqu’au lendemain matin, il a l’air d’en être sincèrement affecté, mais quand nous levons l’ancre pour aller jusqu’à Francisky et que j’en prends plein les yeux de ce bleu turquoise et de ce sable si blanc et si fin que l’on dirait du sucre glace, ça me lave, le monde est si beau que ça lave toutes les blessures (il lèverait les yeux au ciel s’il lisait ça, dirait qu’il ne faut pas pousser, mais que sait-on jamais des blessures que l’on inflige aux autres par inadvertance) (j’aurais aimé que le capitaine adverte)

Cap de Miol à Francisky
Le capitaine à la plage, et c’est pas une blague

Que dire sur les îles de Los Roques ? Que je n’avais jamais vu tant d’eau turquoise, à croire que j’étais Marie Poppins qui saute dans une carte postale … des paysages extraordinaires, des fonds sous-marins de toute beauté, moi je n’ai nagé qu’une seule fois avec un masque et un tuba, j’en ai pris plein les yeux mais la blessure de mon orteil s’est réouverte donc je n’ai pas réitéré, mais le capitaine ne s’en est pas privé …

nous avons mouillé auprès de différents îlets, certains comme ci-dessus n’étaient en fait qu’une mangrove et il n’était pas possible d’y marcher, mais d’autres avaient des plages, nous étions pratiquement toujours seuls (nous avons tout de même rencontré Ostrika avec Patrick, un Suisse qui est skipper et Sara, une Italienne médecin, très sympas), on nous avait mis en garde car en tant qu’îles vénézuéliennes elles n’ont pas une bonne réputation, mais sur les Roques, nous ne nous sommes jamais sentis en danger, c’est sûr quand on est seuls devant un petit tas de mangrove, personne ne peut nous menacer …

Crasky
Noronky Arriba … qui grouillait de lézards noirs avec de gros yeux qui nous auraient presque bouffé les pieds (heureusement j’avais mes bottes)
Vue de Gran Roque depuis Noronky Abajo
Carenero
Cayo de Agua Sur, notre dernière escale
toujours en bottes, faut que ça cicatrise, derrière moi on voit la bande de sable qui relie les deux îlets
Jésus marchant sur l’eau … pour éviter toute confusion malencontreuse, c’est le capitaine qui traverse la bande de sable à marée haute (sûr qu’il y avait un truc du genre avec Jésus)
on a marché jusqu’au phare
notre trajet, grosso modo, je n’affirme pas du tout que nous avons mouillé exactement là où j’ai placé les points rouges, que ce soit pour 2 heures ou pour une nuit, en plus avec les coraux on a souvent fait des détours pas possibles – l’ensenada de Los Corales n’est pas accessible du tout, on a essayé d’y aller en annexe et on a bien accroché le fond sur les coraux !

Et puis nous sommes partis de Los Roques tôt un matin (ça nous arrive faut pas croire) pour aller à Los Aves où nous sommes arrivés en fin de matinée après une petite nav’ bien sympathique …

J’allais oublier de vous montrer les flamants roses sur la barrière de corail de Buchiyaco à côté de l’entrée sud de Boca de Sebastopol, nous avons vu aussi un ban de gros poissons incroyables, oranges et verts fluo, qui nageaient dans 30 cms d’eau, le truc pointu qu’on voit dépasser de l’eau c’est une épave …j’ai dit au capitaine que tout de même, aller s’écraser sur des coraux ça n’était pas bien malin, il s’est récrié que c’est tout à fait possible si on ne voit pas les coraux, si la lumière n’est pas bonne, si on n’a pas la bonne carte … je vais bien m’en souvenir …

… mais tout n’est pas aussi rose que les flamants, la pollution de plastique rejeté par la mer ou abandonné par des inconscients est désolante et omniprésente dès que l’on s’éloigne des zones de mouillage autorisées ou des plages susceptibles d’accueillir des touristes …

Tout est matière à approfondir nos connaissances !

  • A propos du Venezuela voilà ce que dit un report des déplacements sur le site de France diplomatie le 17/02/2022 (le jour où on est parti pour les rejoindre) : « Le Venezuela traverse une crise profonde. Dans ce contexte, l’accès à l’électricité et à l’eau est aléatoire et les pénuries d’essence sont récurrentes dans l’ensemble du pays. Les transports en commun, le système hospitalier, les ports et aéroports, ainsi que les réseaux de communication sont affectés par des pannes de courant récurrentes et de longue durée. Dans ce contexte et face au risque lié au très haut niveau de criminalité sévissant dans le pays, il est recommandé de reporter les déplacements vers le Venezuela. Sur place, il convient de se tenir à l’écart des manifestations, d’adapter vos déplacements en conséquence, de prévoir des stocks d’approvisionnement (eau, nourriture et médicaments), de recharger régulièrement vos appareils de communication, de procéder aux pleins de carburant des véhicules et de se tenir régulièrement informé de la situation »
  • L’étoile du berger : on l’appelle ainsi car les gardiens de troupeaux dans les temps anciens en tenaient compte pour aller dans les pâturages ou en revenir. Avec le Soleil et la Lune, elle est la plus brillante du système solaire. Il s’agit de la planète Vénus qui se situe entre le Soleil et la Terre, à 108,2 millions de kilomètres de notre étoile. D’un diamètre de 12 104 km et d’une masse de 0,82 Terre, elle est souvent considérée comme la sœur de notre planète. Elle est facilement visible à l’est juste avant le lever du jour et à l’ouest juste après le coucher du Soleil. Vénus est une planète tellurique. C’est-à-dire qu’elle est composée de roches et de métaux par opposition aux planètes gazeuses, constituées essentiellement de gaz. Elle fait ainsi partie des quatre planètes rocheuses de notre système solaire (Mercure, Vénus, la Terre et Mars). L’atmosphère de Vénus est épaisse et essentiellement constituée de dioxyde de carbone, avec une pression atmosphérique 92 fois plus élevée que celle de la Terre. Celle-ci crée ainsi un très fort effet de serre ayant pour conséquence une température de surface très élevée (+ 470°C) faisant de Vénus la planète la plus chaude du système solaire. Vénus est la seule planète de notre système solaire qui tourne dans le sens opposé des sept autres. Cependant, il semble qu’à l’origine, Vénus tournait elle aussi dans le sens horaire. Mais sa rotation aurait ralenti petit à petit pour finalement changer de sens. Autre particularité, les journées sont très longues sur Vénus. Sa rotation est en effet si lente qu’une journée sur cette planète correspond à six mois terrestres. 

Publié par isabelle centre tao

Je suis thérapeute, conférencière et formatrice en Médecine Traditionnelle Chinoise MTC, j'ai fondé la chaîne du Centre Tao sur YouTube pour que vous puissiez apprendre le langage de votre corps et de ses énergies, vous rééquilibrer et vous soigner avec la MTC (diétothérapie, plantes, points d'acupuncture et plein de trucs magiques) en m'adressant particulièrement aux femmes et en leur destinant plusieurs de mes formations. Aujourd'hui je me lance dans une nouvelle aventure : découvrir les plantes du monde destinées aux femmes lors des différentes étapes de leur vie, afin d'aider toutes les femmes, où qu'elles soient, car même si la Pharmacopée Traditionnelle Chinoise est la plus riche de la planète, il existe partout dans le monde des plantes qui peuvent traiter les douleurs de règles, l'infertilité, les problèmes liés à la grossesse ou à la ménopause et aider les femmes qui n'ont pas accès aux plantes de la Pharmacopée Chinoise. J'ai décidé de faire ce blog pour vous faire vivre cette aventure, et je vous raconterai aussi bien mon quotidien sur le bateau et dans les différents mouillages, que mes rencontres d'herboristes, sorcières et sorciers, chamanes, tisaneurs et all these kinds of people !

14 commentaires sur « Los Roques »

  1. Bonjour Isabelle! Quel changement de décor d’une île à l’autre! Je vais relire et revoir les photos des îles grenadines! Rien que son nom est plus sympa que los roques! Et les marchés aux épices avec leurs multicouleurs et toutes ces odeurs qui font saliver!…hum! Les flamants roses et lézards noirs sont moins invitants que les eucalyptus arc en ciel, les roses porcelaine, les noix de muscade….et les pieds dans le chocolat!
    À propos de pied, ton orteil ? Dois tu garder ta botte 24/24h pour éviter tout mouvement? Tellement pas drôle!
    Mais toi, tu restes pourtant tellement drôle! Tellement belles tes photos! Tellement active, éveillée! Tellement toujours prête à apprendre et à partager tout ce que tu apprends, que tu observes, que tu essaies!
    Mais « comment se fait-ce ô capitaine? »😂que vous ne soyez point à ses pieds? Un bel oiseau de passage…pourrait bien l’emmener voguer sur d’autres rives, d’autres astres! Vénus veille! Ton étoile ⭐️ est là!
    Bravo! Bravo! Et Merci! 😘😘😘

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  2. De
    Plus en plus étonnant 🤩 écœurée par le plastique qui finit ses jours dans de si bureaux sites, après avoir souvent longuement voyagé et tourmenté l’estomac des poissons.

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  3. aaaah Marithé, je garde précieusement tes messages parce que si jamais un jour j’ai un coup de blues, ils seront mon meilleur médicament 😉… mon orteil va mieux et j’ai même un peu marché dans l’eau de mer, mais il restera tordu à jamais et me fera probablement souffrir dans mes vieux jours … à part cela, j’espère bien que le capitaine est à mes pieds en secret, qu’il n’ose me le dire de peur de me faire enfler les chevilles 😁 je t’embrasse fort 😘❤️

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  4. Bonjour et encore bravo pour ce magnifique périple marin vous nous faites découvrir tellement d’endroits méconnus comme ces îlets et cette eau sublime.
    J’espère que votre plaie au pied va vite cicatriser .
    Merci pour vos pointes d’humour et votre bonne humeur.
    Bon vent
    Laura

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