La suite d’à suivre (si vous suivez)

C’est un peu comme en bateau, nous n’avons pas les moyens de rester bien longtemps là où nous passons, les moyens étant 1) du temps 2) de l’argent, car même si nous nous contentons de peu, en camper-van ce n’est pas le vent qui nous pousse et la gazoline a un coût comme tout, nous quittons donc Dunedin et ses albatros sans avoir vu plus de pingouins que de gare célèbre (en fait on peut, paraît il, y voir des manchots, mais on dit penguin alors je dis pinguoin) mais je suis du genre à me concentrer sur ce qui va arriver et il y a des destinations qui me font plus rêver que d’autres, c’est le cas de la prochaine et c’est … c’est comment déjà ? je m’y perds un peu avec ces noms insolites, quand je serai vieille je mélangerai tout et ça commence déjà, en tous cas on retourne vers les Alpes du Sud, côté Ouest, on peut se demander pourquoi on a fait un tel détour, mais il n’existe pas de route qui coupe de l’Est vers l’Ouest des Alpes du Sud, on doit rouler … ah ça y est : vers l’Aroaki ! il faut que je le retienne pour quand on jouera au scrabble car figurez vous que j’ai rapporté un jeu de scrabble et de dames sur le bateau, j’ai investi et pas qu’un peu, j’espère que le capitaine m’en saura gré et surtout que je le battrai à plates coutures quand j’inventerai des mots en lui affirmant les yeux dans les yeux qu’ils sont dans le dictionnaire et qu’il n’a qu’à vérifier s’il ne me fait pas confiance.

toujours de la route, des vaches, des cônes et des feux rouges en pleine cambrousse, des paysages sublimes, des immenses irrigateurs qui coûtent une fortune pour arroser toujours plus pour toujours plus d’herbe et toujours plus de vaches et toujours plus de lait (cf article précédent)

Aroaki donc, ou le mont Cook, le plus haut sommet de la NZ, 3754 mètres, qu’il faudra mesurer à nouveau parce qu’il gagne en centimètres chaque année puisque les plaques tectoniques continuent leur mouvement de lent chevauchement, est situé dans le parc national du même nom, il fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO, un parc sans forêt mais qui déborde de plantes, je suis comme un cochon-truffier qui vient de fourrer son groin sur le champignon de l’année à cette perspective, et en prime si on est sage et qu’on va jusqu’au lac Tasman, il est dit qu’on y on verra des icebergs, ceux qui se détachent du glacier Tasman qui fond et remplit ce lac formé au début des années 1970, il est plus jeune que moi ça me fiche un coup, que sont quelques malheureuses centaines de kilomètres en regard de ce qui nous attend !

Plus on approche, plus le temps se couvre, ce qui n’empêche pas le lac Pukaki de chatoyer d’un bleu turquoise même sous les nuages, je m’exclame que c’est parce que l’eau doit être si pure que même sans soleil il resplendit, il faut dire que je suis endoctrinée car j’ai lu que le lac Rotomairewhenua, qui fait partie des lacs Nelson et se traduit par  » terre des eaux paisibles « , détient le titre de lac le plus clair du monde et que la NZ détient le record de la source la plus pure du monde au Blue Lake Springs, ça fait plaisir quand on sait à quel point une grande partie de l’eau est polluée dans le coin, je ne sais pas comment ils s’y prennent pour mesurer ça, mais je suis soufflée par ce bleu :

c’est aussi le lac Pukaki en en-tête de cet article, ça valait bien 2 photos non ?
y’a plein de lacs

Mais la vie désenchante les contes de fées et moisit les cirés (mon ciré est tout moisi), cette eau n’est pas bleue de pureté mais de farine glaciaire, des particules de roche extrêmement finement broyées se mélangent à l’eau et lui donnent cette couleur caractéristique, j’en fais amèrement part au capitaine qui ne se rembrunit pas, tout lui convient du moment que c’est clairement exposé, et surtout logique, un de ses concepts préférés.

Je pars à la chasse aux plantes du coin (je vous ferai un petit topo), le capitaine m’accompagne car ça le fait marcher, et puis on se pose pour la nuit, il fait bon frais par ici alors on chauffe un peu le camion en faisant cuire des nouilles, ça embue les vitres, forcément on ouvre et on a de nouveau froid et des moustiques en prime, ils sont violents ici les moustiques, ils font des pustules rouges et gonflées qui démangent pendant des jours et des nuits (on dirait même que j’ai des marques de crocs dans celle qui est boursoufflée en plein gras de la main que je tends sous le nez du capitaine qui fronce le nez en me conseillant de désinfecter, manquerait plus que ça soit une araignée qui ait pondu ses œufs dans mon gras de main)(ça existe) il pleut des trombes, pour aller à la douche je patauge dans l’herbe détrempée et vois le derrière blanc des petits lapins bondir dans le faisceau de ma lampe torche, demain on tente le Tasman lake, hip hip hip !

Le lendemain :

il pleut des cordes

Des torrents se forment de toute part et dévalent la montagne, on décide d’aller tout de même voir si on peut tenter le coup, mais la route risque fort d’être coupée dans pas longtemps vu la vitesse à laquelle la rivière enfle dans son lit, demi-tour, on n’est pas des acharnés, le lac Tasman ça sera pour une autre vie …

Pas le temps d’attendre que le temps se remette d’ici 3 jours, on file sur Christchurch, prononcer craille-stcheurtche, on longe le lac Tekapo, bleu itou, on ne s’attarde pas parce qu’il y a des bus qui déversent des dizaines de touristes aux cheveux blancs, on dirait un joli troupeau de moutons qui ondule en ordre serré vers la cafèt’, les conducteurs de bus font office de bergers, ça rassure.

Et mon dieu, MON DIEU ! ce que la route est belle, ce que le ciel est beau, mais qu’est ce que c’est beau bon sang !

Être conscient de son union avec la nature. Ainsi l’on peut atteindre la parfaite harmonie. Lao Tseu – Tao Te King

Christchurch, je suis bien contente de voir cette ville parce que c’est la première ville officielle de Nouvelle Zélande, un groupe de pionniers européens se sont établis dans la région en 1840, c’est pas vieux, et en 1850, 4 navires sont venus grossir leurs rangs avec les 792 pèlerins qui y ont débarqué, le lieu avait été baptisé Christchurch 2 ans auparavant, c’est dire si on les attendait, maintenant elle compte 390000 habitants, ils n’ont pas chômé. Depuis 2010 elle a subi 4 tremblements de terre dont celui de 2011 qui a fait de nombreuses victimes et des dégâts considérables, des attentats le 15 mars 2019 contre 2 mosquées dont tout le monde se souvient, le fait que la Magicien de la ville ait été licencié en 2021 est moins connu mais voilà, l’adjointe au conseil municipal de Christchurch l’a viré en déclarant que la ville se devait de promouvoir une image plus dynamique et moderne, tout fout l’camp …

le cœur de Christchurch restauré et qui se reconstruit encore après le tremblement de terre de 2011, et son nouveau marché, splendide !

A la fin du déjeuner, le capitaine, qui s’informe et s’enorgueillit d’être toujours au fait (que voulez-vous, il existe tellement de verbes que ça donne envie de les utiliser, alors je les case là ou je peux, le capitaine il ne s’enorgueille de rien du tout mais il est toujours au fait ça c’est clair) sirote placidement son café, il lève soudain un œil par dessus son portable pour me darder de son regard pointu et m’annonce d’une voix excitée, ce qui ne lui ressemble guère en dehors de la manœuvre, un truc pour le moins étrange :

– le seljipi !!

– qu’est-ce que tu dis ? le sel quoi ?

Il doit me l’expliquer lentement parce qu’il a beau le redire, je ne comprends rien, j’ouvre les bras en signe d’impuissance

– je ne comprends pas ce que tu dis (c’est loin d’être un fait isolé)

– une course de bateaux ! c’est demain ! à Lyttelton !

– AAAAAH ! Sail jipi ! sail ! daccoooord ! mais c’est quoi jipi ?

– Jipi ! Grand Prix !

– AAAAAH ! gé pé ! jipi !

On y arrive

le SailGP c’est un circuit international de course à la voile en équipage, constitué de plusieurs épreuves côtières disputées sur des catamarans monotypes à foils F50, à hautes performances, autant dire des fusées, ce week-end l’épreuve se déroule à Christchurch, l’aubaine, pour le capitaine c’est meilleur que le vin de messe pour un enfant de chœur, il est déjà en train de se renseigner pour des billets afin de voir le spectacle depuis les tribunes installées dans le petit port de Lyttelton, plus une seule place dispo, il saute fiévreusement sur la carte de la région pour trouver où aller afin de voir cette manche, il faudra qu’on soit assez proches de la course car on n’a pas de jumelles, elles sont restées dans le bateau, ça va être tendu …

C’est ça un cata à foils F50, ça peut filer à 80 km/h, un truc de fou – sur la photo c’est le bateau canadien, vive le Québec libre, I am a Berliner (j’aime délirer, à midi, pendant qu’on déjeunait à 14h comme il se doit, ça sent le brûlé, on jaillit comme un seul homme, le capitaine fonce regarder dehors pendant que je saute sur le tableau électrique pour voir si ce n’est pas là que ça crame, mais rien, ça vient d’ailleurs, on se rassied, hilare je dis au capitaine qu’heureusement que j’ai eu le réflexe de regarder le tableau avant de l’arroser avec l’extincteur en foutant de la mousse partout, la nana trop conne, il me regarde dun air chagrin, je lui demande s’il n’a jamais des scènes débiles qui lui surgissent spontanément dans la tête, non jamais, la débilité c’est pas son truc, moi ça n’arrête pas)

L’épreuve est à 15h, en fin de matinée nous trouvons laborieusement une place pour se garer dans le quartier, joli quartier résidentiel que l’on dérange, les sourcils sont froncés derrière les baies vitrées, un monde de dingue a eu la même idée que nous, c’est rencontre du troisième type dis-je au capitaine qui opine, on a le temps de se manger un hamburger sans frites, c’est disette, et de se faufiler pour trouver une chouette place d’où on pourra tout bien voir, on se glisse entre les gens et les chaises pliantes … et puis on aperçoit un drapeau français alors, interdits, on s’avance vers lui, forcément, un french flag ici ?!

hamburger time

Ils ne sont pas plus français que je ne suis périgourdine, mais leurs ancêtres l’étaient, nous sommes tombés sur une association qui défend le souvenir français ou quelque chose comme ça, je n’ai pas bien compris leur baratin mais une chose est certaine, c’est qu’ils ne cultivent absolument pas un traitre mot de notre admirable langue, on se fait accueillir comme la sauce hollandaise sur les œufs bénédictines, la touche qui fait le succès de l’affaire, un hélicoptère de la télévision passe en rase-motte au-dessus de nous, la plus fanatique du groupe insiste avec rage pour que le capitaine récalcitrant agite un drapeau à bout de bras, lui assure sur un ton sans appel qu’il passera à la télé, je l’exhorte hystériquement afin qu’il s’exécute, le capitaine à la télé néozède vous imaginez, il s’y résout à contrecœur avec un manque de ferveur qui ferait tiquer notre illustre président s’il venait à l’apprendre, je lui braille en postillonnant avec une ironie à peine masquée de se mettre à chanter la marseillaise et saute avec de grands gestes à l’attention de l’hélicoptère, s’il pouvait me planter le drapeau dans la gorge pour me faire taire il le ferait, mais c’est un gentleman, je réussis à capter ce moment épique :

il déteste 😂

L’équipage français mené par Quentin Delapierre gagne la première manche, notre petit groupe hurle à s’en décrocher la glotte, à part le capitaine qui fait semblant de ne pas nous connaître, j’ai tellement envie de faire pipi que je me sauve afin de trouver des toilettes, en revenant je me perds dans le quartier et je loupe la seconde épreuve, toutes les rues se ressemblent, c’est terrible, un véritable labyrinthe comme à la foire, éperdue je retrouve enfin le capitaine qui m’attendait en se demandant bien ce que je fabriquais et m’adresse un sourire empli de compassion à la vue de ma mine déconfite, sa cote flirte avec les 100%, tandis que tout le monde récupère son véhicule et s’en va à la queue-leu-leu, les français se sont gaufrés, mais il reste demain pour se rattraper et dans tous les cas c’était une drôlement chouette ambiance.

Je passe la soirée à tenter de voir les infos sportives sur la chaîne locale, impossible depuis mon téléphone français, je voudrais tellement que le capitaine passe à la télé avec son petit drapeau et prévenir ses copains ! la célébrité garantie ! la gloire assurée ! En vain, je me couche désolée, le lendemain, déambulant dans Christchurch endimanché, on entend une sono qui déchire, en remontant le fil du son pour voir d’où ça vient, nous tombons sur un jardin rempli de monde avec des écrans géants qui retransmettent la seconde journée de cette épreuve, ni une ni deux on s’allonge dans l’herbe au premier rang et, royaux, assistons en direct à la transmission des manches du jour …

… on voit bien mieux que depuis Diamond Harbour, et tenez vous bien ! à un moment donné ça passe le film de ce qui s’est déroulé la veille avec des images prises par l’hélicoptère, et tenez vous bien !

Bon, les français n’ont pas gagné, un problème de communication, mais qu’est-ce que c’était beau à voir, ce sont les canadiens qui ont remporté cette épreuve mais il en reste d’autres et les français sont vachement bons et encore bien placés, c’est hyper impressionnant de voir les images de ce type de course :

j’ai filmé ce qui passait sur l’écran géant

Il est déjà temps de continuer, direction Kaikoura, on ne traîne pas car il faudra vite filer sur Picton pour prendre le ferry dans l’autre sens, et ici les places de ferry s’achètent longtemps à l’avance parce que c’est booké au possible, on n’a pas intérêt à le louper

Pour y aller, on passe par Greta Valley, c’est plein de pins, comme presque partout ici, je vous disais la dernière fois que le comble était que pour faire le jardin Chinois de Dunedin, il avait été importé du bois de pin de Chine, alors qu’ici on plante et on coupe du pin à tour de bras justement pour l’exporter en grande partie en Chine, la route est pleine de camions qui transportent des troncs, les ports plein de tas de troncs à perte de vue avant de les embarquer sur des cargos, ils font avec le bois ce qu’ils font avec les vaches, les moutons et les cerfs, de l’élevage intensif !

Ici, le couvert forestier était d’environ 65 % avant l’arrivée des Européens, aujourd’hui seuls 23,5 % de la surface des terres sont encore boisés, et moins de la moitié de cette étendue correspond à des forêts véritablement primaires, la plupart de ce déboisement ayant eu lieu pendant les 100 années de colonisation européenne pour développer les pâturages, pire que des sauterelles dans un champ de maïs ! L’industrie forestière, surtout depuis 1923, s’est mise à convertir des terres en plantations de pins, le pinus radiata, semant la confusion entre forêts et plantations, alors que ces plantations prennent justement la place des forêts indigènes ! (Sandy Gauntlett, Pacific Indigenous Peoples Environment Coalition, Aotearoa / Nouvelle-Zélande)

– mais tu comprends, ça bouleverse l’écosystème ! autant de pins que ça, ça ne peut que perturber la faune et la flore, et au rythme où ils les font pousser, épuiser les sols !

– mmfffffrrrrr !

Et c’est le cas, ces plantations ne conservent pas les sols, l’eau, la diversité biologique et l’habitat de la faune, elles ont de toute évidence des effets opposés sur eux tous, les discours qui tendent à faire croire que ces plantations sont des forêts dans une volonté écologique de reforestation sont insensés, absurdes, mensongers, c’est de la manipulation, tout n’est qu’affaire de fric, on spécule sur les plantations : messieurs mesdames, la forêt c’est un placement durable, avec un retour sur investissement entre 26 et 28 ans, sachez que la production reste constante même après 3 ou 4 rotations, ce qui garantit un revenu stable, oyez oyez gentes gens, investissez ! la voilà l’écologie de l’industrie forestière ! Je suis dans tous mes états, dégoûtée, écœurée, révoltée, mais que faire, que faire ?! QUE FAIRE ???!!!

Donc, pendant que je vocifère ma rage aux oreilles du capitaine qui, infatigablement, roule et me supporte moi et mes coups de gueule, nous nous rendons à Kaikoura, c’est là qu’on peut voir des baleines, mais avec le capitaine on ne se fait aucune illusion, je change de sujet pour écumer les publications scientifiques afin de voir si oui ou non les baleines ont déjà migré, bah oui elles sont déjà migré, comme s’il y avait besoin de vérifier, c’est en juin et juillet qu’on peut voir les baleines à bosse, en mars c’est tintin, mais il est dit qu’il y a des cachalots toute l’année, et des dauphins, des orques de décembre à mars, ça leur permet d’embarquer des touristes toute l’année pour faire bouillir la marmite, un feu rouge au bord de la route nous arrête …

Pendant qu’on poireaute on regarde la mer … et là, je vous le donne en mille

un ban d’otaries s’amuse dans l’eau au bord de la route 🤩😍!

La nuit tombe, nous faisons un arrêt sur un camping le long de la plage, pas sympa du tout le gars du camping, il ne voulait pas que nous restions mais le capitaine avait réussi à entrer sans demander la permission, heureusement parce que le coin est plutôt désert, une bonne nuit et on repart.

Petit arrêt au bord de la route, pas pour faire pipi comme il est d’usage quand on se trimballe en bagnole, mais pour se balader dans les rochers le long de la mer, ça nous fait un peu d’exercice, en fait le capitaine nourrit le secret espoir de voir d’autres zotaries, ce matin avant de partir du camping on a vu des dauphins au loin, mais c’est tellement moins bien que de les voir qui jouent avec le bateau, on devient difficiles, les otaries ça va, on n’est pas habitués, alors ça nous motive, on avance tels des funambules sur les arêtes des rochers, et paf ! nous sommes récompensés !

une otarie à fourrure !

Nous nous approchons tels des sioux en repérage d’attaque de diligence, elle ne nous calcule même pas, bronche à peine, je la trouve qu’elle n’a pas trop l’air en très bonne santé tu ne trouves pas ?

– meuh non !

– tu ne trouves pas qu’elle est maigre ? on dirait qu’elle a le flanc tout creusé ?

– mais qu’est-ce que tu racontes ?!

C’est que je lui gâcherais le plaisir avec mes questions bêtes, on s’en retourne comme on est venus, à pas de sioux, et on continue, et on a faim et il y a un resto annoncé sur la route, et hop je salive déjà comme le chien de Pavlov …

Voilà le resto, c’est pas pour dire mais cette langouste géante me fait penser aux films d’horreur où tout le monde se fait bouffer par des araignées géantes, Arachnophobia ou genre, je déglutis, ça te va ? me demande le capitaine, il n’a pas envie non plus, ça nous a coupé l’appétit, on continue …

NBPS : quelle est la différence entre NB et PS ? PS [Post Scriptum = écrit après] s’emploie quand on a oublié de parler de quelque chose et qu’on le dit à la fin de notre lettre. NB [Nota Bene = Notez bien] s’emploie pour insister sur un fait précis. Ici vous avez les 2 :

  • « La plantation de pins, hier et aujourd’hui, est enracinée dans un monde de pouvoir, de profit et de nature bon marché. » En savoir plus :
  • Pingouin ou manchot ? Les termes manchots et pingouins désignent des espèces différentes mais elles sont régulièrement confondues. Les manchots sont incapables de voler et vivent exclusivement dans l’hémisphère sud. C’est ceux-ci qu’il est possible de voir en Nouvelle-Zélande. Alors que les pingouins désignent pour leur part des oiseaux de petite taille, qui contrairement aux manchots sont capables de voler et habitent uniquement dans l’hémisphère nord. En anglais, la famille des sphéniscidés dont font partie les manchots se traduit par penguin, ce qui finit par ajouter une confusion supplémentaire lorsqu’il s’agit de les distinguer des pingouins… Par abus de langage, les manchots sont donc souvent désignés sous le terme de pingouins. À Taiaroa Head, tout au bout de la péninsule d’Otago, se trouve une plate-forme aménagée où l’on peut observer, moyennant rétribution,  une colonie de manchots pygmée revenir à leur nid chaque soir au soleil couchant.
  • Donner en mille : cette expression date du XVIIe siècle, on pourrait dire qu’il s’agit de la contraction d’une phrase beaucoup plus longue «Je vous le donne à deviner, mais vous n’avez qu’une chance sur mille de trouver la réponse » qui signifie qu’on a peu de chance de trouver.

Publié par isabelle centre tao

Je suis thérapeute, conférencière et formatrice en Médecine Traditionnelle Chinoise MTC, j'ai fondé la chaîne du Centre Tao sur YouTube pour que vous puissiez apprendre le langage de votre corps et de ses énergies, vous rééquilibrer et vous soigner avec la MTC (diétothérapie, plantes, points d'acupuncture et plein de trucs magiques) en m'adressant particulièrement aux femmes et en leur destinant plusieurs de mes formations. Aujourd'hui je me lance dans une nouvelle aventure : découvrir les plantes du monde destinées aux femmes lors des différentes étapes de leur vie, afin d'aider toutes les femmes, où qu'elles soient, car même si la Pharmacopée Traditionnelle Chinoise est la plus riche de la planète, il existe partout dans le monde des plantes qui peuvent traiter les douleurs de règles, l'infertilité, les problèmes liés à la grossesse ou à la ménopause et aider les femmes qui n'ont pas accès aux plantes de la Pharmacopée Chinoise. J'ai décidé de faire ce blog pour vous faire vivre cette aventure, et je vous raconterai aussi bien mon quotidien sur le bateau et dans les différents mouillages, que mes rencontres d'herboristes, sorcières et sorciers, chamanes, tisaneurs et all these kinds of people !

10 commentaires sur « La suite d’à suivre (si vous suivez) »

  1. Jolies photos et films. Eh oui j’ai vu un documentaire à la TV, nos poulets partent en orient, et des surgelés nous viennent d’Amérique du Sud. Notre lait part en poudre en Afrique où il est moins cher que celui produit par les fermiers sur place. Ce qui fait que ni l’agriculteur français ni l’africain ne gagne leur vie mais l’intermédiaire s’en met plein les poches. Une réalité de notre beau monde. Et on ne sait pas tout. Le fric… A la prochaine Isa je ne manque aucun de tes reportages. Bises

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  2. Mais bien sûr que je suis….

    La Nouvelle Zélande de ma carte du monde ressemble à un épis de maïs ^^

    Bonne continuation…

    Chantale

    Aimé par 1 personne

  3. Super article qui conforte dans le voyage prévu l’année prochaine (?…)
    Et ta bande son est super aussi : Eagles et Muse m’ont accompagnée dans ma lecture de ce matin 😃
    Je rebondis sur les exportations en pensant au mouton NZ que l’on trouve à travers la France , congelé, pour Pâques !
    Et nos moutons à nous, où vont-ils ? Ils ne sont certainement pas tous au frais dans les alpages ou au chaud dans les bergeries…
    Bisavous 🥰

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  4. J’ai rigolé comme un fou quand j’ai vu la photo de l’écran géant avec La Croix rouge, pour indiquer où était le capitaine.
    Bon vent et à bientôt
    Yves et Sandrine ponton D

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  5. Bonjour Isabelle, toujours cet humour que j’adore. Je suis en rêve avec vous, sachant que j’ai un mal de mer épouvantable, je ne vous dis pas le voyage avec moi à bord… au plaisir de vous lire, bon vent pour la suite du voyage et bonjour au Captain,Annie de Toulon mais originaire de Lille,

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  6. merci Murielle 🌞❤️et oui, on vit dans un monde de dingues où on veut nous faire croire qu’une belle conscience écologique de nos dirigeants s’élève … quelle fumisterie !

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